Syracuse

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C'est drôle la jeunesse. Un jour tout va bien, puis le lendemain tout peut "s'écrouler". On a des amis, des amours, des amusements, des ennuis.. Un jour on se dit qu'on s'aime, et quand ça fini, on se dit que finalement on s'aimait pas vraiment, que c'était juste "comme ca", histoire de s'occuper. Un façon hypocrite de relativiser, de se dire que finalement, c'était pas si mal, et c'est peut être mieux comme ça. On comprend qu'on a un peu servi a rien, qu'on s'est juste fait plaisir un temps, et que maintenant on arrête, on va pas plus loin.
Mais de toute manière, les occupations sont réduites : mon copain, mon pc, mon bac (MOUHAHAHA), mon ennui surtout. J'trouve rien a faire, alors je m'installe et je tape, je me tape sur le crane et je tape sur ce clavier, celui qui reçoit pleins de coups injustement.. Oui mais c'est son boulot à lui ! En même temps, il a toujours été la pour ca, non ? Alors de quoi il se plaint ?
Bon, je divague là.. Revenons à Moi. Ah jolie phrase. Quel égocentrisme démesuré je me paie des fois. Allez, lisez moi, aimez moi, adulez moi, aimez moi, lisez moi, ne vomissez pas sur moi ( ¬¬ ), et surtout moi et moi. Le syndrome de la jeune mal aimée, ou qui, plus particulièrement, ne se sent pas assez aimée, ou pas comme il faut.. Enfin pas contente quoi ! Jamais contente.. Qui a toujours envie/besoin de quelque chose, de quelqu'un, enfin quelqu'un de blasé par le peuple qui l'entoure. (Franchement, je m'ennuie moi même :| j'sais même plus ou je voulais en venir.. Je lâche l'affaire, ça fera travailler votre imagination, Ô Lecteurs..)

Finalement, je n'ai vraiment aucune volonté..

Syracuse

J'aimerais tant voir Syracuse
L'île de Pâques et Kairouan
Et les grands oiseaux qui s'amusent
A glisser l'aile sous le vent.

Voir les jardins de Babylone
Et le palais du grand Lama
Rêver des amants de Vérone
Au sommet du Fuji-Yama.

Voir le pays du matin calme
Aller pêcher au cormoran
Et m'enivrer de vin de palme
En écoutant chanter le vent.

Avant que ma jeunesse s'use
Et que mes printemps soient partis
J'aimerais tant voir Syracuse
Pour m'en souvenir à Paris.

Henri Salvador